C’était une chaude nuit d’été, de celles où les montagnes dorment tard et où l’air porte encore les rires du jour. Mais ce soir-là, La Clusaz a choisi un silence lumineux : les éclairages publics ont été coupés, les vitrines éteintes, les enseignes mises en veille. Le cœur du village s’est assombri… pour mieux briller autrement.
Partout dans les rues, l'office de tourisme, les commerçants, les habitants, et avaient placé des bougies, des flambeaux, des torches. Loin du clinquant, la montagne s’offrait dans sa simplicité la plus belle. Les promeneurs flânaient entre les flammes vacillantes, baignés d’une lumière chaude et douce. Dans le village entièrement piéton pour l'occasion, doucement éclairé, les pas devenaient plus lents, les voix plus douces, les regards plus attentifs aux spectacles d'art de rue, scènes et animations.
Ce genre de soirée dit beaucoup sur La Clusaz. Ici, la montagne ne s’éteint pas après la neige : elle change de ton, de rythme, mais pas d’intensité. Juin, juillet, août… ce sont des mois où le village vit pleinement : rando matinale, marché du lundi, déplacements en vélo électrique, apéros en terrasse, soirées partagées. Il y a une vie sociale, locale, continue.
En été comme en hiver, La Clusaz bouge, crée, accueille, vit. Et pour celles et ceux qui y résident à l’année, ce genre de moment est la preuve que le quotidien ici n’a rien d’ordinaire.